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Ouvrages pédagogiques

Penser l’architecture et la ville, un abécédaire

Premier volume de la collection de valorisation de la pédagogie de l’ENSAG.

Il résulte des travaux réalisés par les étudiants de Licence 3 durant l’année 2012-2013 dans le cadre du cours « Approches théoriques de l’architecture » coordonné par Juliette Pommier, Maitre-assistant à l’ENSAG.

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Transmettre l’architecture en milieu scolaire
Cahier de recommandations à l’attention des architectes

Sophie Paviol, Mireille Sicard, Marianne Veillerot
Préface de Françoise Very
Grenoble, Ecole nationale supérieure d’architecture de Grenoble, 2010, 51 p.

Ce cahier est conçu comme un guide pour s’engager ou se perfectionner dans la sensibilisation à l’architecture en milieu scolaire.
Il aidera les architectes à préciser et à développer leur propre démarche de transmission de l’architecture à partir des outils et supports pédagogiques existants et en participant aux réseaux et structures de diffusion qui leur sont proches.

Projet soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication, mission de la formation continue de la Direction de l’Architecture et du Patrimoine, par le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes Rhône-Alpes et par le réseau des maisons de l’architecture.
Partenariat de la Maison de l’Architecture de l’Isère en lien avec sa mission de coordination des actions pédagogiques confiée par le réseau des maisons de l’architecture.

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La représentation du projet, approche pratique et critique

Jean-Pierre Durand
Paris, Éditions de la Villette, collection Ecole d’architecture de Grenoble, 2003, 223 p.

La maîtrise du dessin comme celle de la maquette s’impose comme un point de passage obligé dans toute formation à l’architecture. De sorte que l’acquisition des outils nécessaires à la représentation demeure un des apprentissages fondamentaux. Par-delà cet enseignement, il convient d’exposer, de manière pratique et critique, les modalités les plus habituelles des représentations, de préciser leur nature, les diverses expressions de leurs codes, les conditions de leur utilisation ainsi que leurs limites.

La représentation, avant d’être un outil de communication, constitue un outil de conception pour organiser l’espace et lui donner une forme. Le recours à des figures codifiées : plan, coupe, élévation, axonométrie, perspectives, etc., vise à présenter une réalité absente et à permettre de percevoir ce qui demeurera caché jusqu’à l’achèvement de la construction.

Jean-Pierre Durand est architecte, maître-assistant à l’Ecole d’architecture de Grenoble où il se consacre à l’initiation à l’architecture. Par ailleurs il exerce à titre libéral.

50 petites leçons d’architecture

Guy Schneegans
Préface de Jean-François Lyon-Caen
Paris, Éditions Alternatives, 2008, 128 p.

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Guy Schneegans : la lumière du distrait.

Guy, c’est d’abord un crâne. C’est d’ailleurs ce que j’ai vu, la première fois : un crâne perlé de fièvre qui dépassait à peine d’une couverture. « Fichez-moi le camp, laissez-moi mourir. » Une grippe carabinée.

Au fil des années, ce crâne est devenu un ami. À quoi reconnaît-on un ami ? Comment l’amitié, cette préférence, s’impose-t-elle ? Chez moi c’est très simple : mes amis, je les vois, même quand ils ne sont pas là. Ils m’apparaissent. Hier encore, comme un architecte métaphysicien tentait de me noyer sous une logorrhée-béton, Guy est venu me sauver – l’ami absent, architecte lui aussi – en rigolant doucement dans ma tête. Il ne m’a jamais bassiné avec l’archi-discours, lui. Quand nous nous baladons ensemble, nous regardons autour de nous : l’architecture, c’est ce que nous voyons. Si c’est humain, c’est beau ; le plus souvent, c’est criminel. Guy, donc, m’apparaît assez régulièrement (conversation avec un autre, hasard d’une lecture, promenade solitaire, rêverie de Vercors), je le découvre installé sans façon dans un repli de ma cervelle, et souriant. La voûte de son crâne est éclairée par la lumière de ses yeux, eux-mêmes allumés par le sourire. C’est la lumière qui domine. Ce type est lumineux. Mais pas d’une lumière qui éclabousse. Pas la lumière de la séduction en campagne. Non, une lumière constante, nourrie par un feu discret, qu’il entretient sans jamais vous en entretenir. La rêveuse lumière d’un passionné vaguement ailleurs, même quand il est là (d’où peut-être, aussi, sa présence, quand il n’y est pas). De cette passion constante est née sa réputation de distrait légendaire ! Capable de descendre d’un train en y oubliant tous ses bagages. Pour cause d’idée poursuivie, de petite loupiote intérieure, de fanal intime : la lumière du distrait…

Daniel Pennac

Guy Schneegans, architecte et designer a consacré sa vie professionnelle au service de l’enseignement de l’architecture, principalement à l’école de Grenoble, où il a proposé aux étudiants une diversité d’ouvertures culturelles alliées à différentes pratiques pédagogiques, constituant autant d’approches essentielles pour entrer dans le métier de créateur. Formé notamment au contact de Jean Prouvé, il apprend comment la rigueur constructive peut être nécessaire à l’invention de formes et d’espaces, quelle que soit leur échelle. Il enrichit cette approche par l’observation des savoir-faire des hommes, de leurs comportements et de l’étude des lieux qu’ils habitent. En s’appuyant sur des exercices créatifs donnant lieu à des réalisations, il a ainsi contribué à une approche renouvelée de la modernité tout en interrogeant le fait régional. L’ouvrage « 50 petites leçons d’architecture » a pour ambition de transmettre son expérience de pédagogue de l’architecture.

Montagnes, territoires d’inventions

Sous la direction de Jean-François Lyon-Caen
Equipe de recherche Architecture, Paysage, Montagne
Préface de Laurent Chappis et Jean Guibal
Ecole d’architecture de Grenoble, 2003, 88 p.

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D’espace de subsistance, la montagne est progressivement devenue, au cours du XXe siècle, un espace de loisirs et de résidence. Les nouveaux aménagements, riches d’inventions et de créations, témoignent d’une pensée nouvelle et donnent à voir la remarquable capacité d’adaptation de la société alpine, passée en très peu de temps d’une économie agropastorale à une économie de loisirs. Ils constituent de ce fait un patrimoine culturel tout aussi riche de sens que le bâti rural qui les a précédés.

L’ouvrage « Montagnes, territoires d’inventions » présente l’arrière plan des principales mutations qu’ont connues les territoires de montagne depuis le XVIIIe siècle en vue d’engager une réflexion propre à renouveler la conception des projets contemporains et à même de répondre avec lucidité aux interrogations qu’ils soulèvent.

L’Aquarelliste interprète, paraphrases de maîtres

Françoise Ragno-Germont
coédition Ecole d’architecture de Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, 2003, 64 p.
titre disponible aux Presses Universitaires de Grenoble

Walter Benjamin disait que toute œuvre d’art doit enseigner à faire une autre. Françoise Ragno confirme et complète Benjamin.

En effet, ses analyses, toujours nourries par une sensible et vaste compétence, révèlent avec la nécessaire délicatesse les moments forts de la pensée plastique des maîtres, pensée vraiment engravée dans le matériau. Elle l’offre à notre attention sans la dessécher dans l’abstraction, vivante dans son incarnation. Et l’ouvre ainsi à d’autres voyages, les nôtres, peut-être.

Sérgio Ferro

Après une formation de peintre, Françoise Ragno devient maître-licier. Elle participe à des expositions internationales de tapisseries et réalise des œuvres pour des lieux publics. Deuxième prix d’art appliqué à la Fondation Bevilacqua la Masa à Venise, prix du château de la Sarraz, prix de la fondation de l’Hermitage à Lausanne, chevalier des Arts et Lettres. Elle a enseigné vingt ans le dessin et l’histoire de l’art à l’École d’architecture de Grenoble.