SOUTENANCES PFE
Assistez aux soutenances des étudiants de la promo 24-25
Les soutenances de PFE des étudiants de M2 se dérouleront du lundi 16 juin au vendredi 27 juin à l’ENSAG-UGA. Les prochains plannings seront disponibles prochainement.
PRIX DE THÈSE 2025
10 jeunes docteures et docteurs distingués par l’UGA
L’Université Grenoble Alpes a récompensé dix docteures et docteurs diplômés en 2024 dont le travail de thèse est jugé d’une qualité exceptionnelle.
TAXE D’APPRENTISSAGE 2025
Contribuez à la formation des architectes
Devenez notre partenaire privilégié et participez au développement de notre établissement en versant le solde de votre taxe d’apprentissage à l’ENSAG-UGA !
TABLE RONDE
L’université, du centre-ville au campus en passant par la Bastille
Table ronde animée par Nicolas Tixier, enseignant chercheur à l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble, UGA. Jeudi 12 juin 2025 à 18h30 à La Plateforme.
EXPOSITION
TerCel
À La Casemate, du 27 mai au 27 septembre 2025. Une immersion dans l’innovation des matériaux de construction au service de la transition écologique.
PRÉSENTATION OUVRAGE
Écologie humaine, une science sociale des milieux de vie
Mardi 10 juin 2025 à 17h30 à la Maison de l’Architecture de l’Isère. En présence des auteurs.
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Arthur Grizard
Lundi 16 juin 2025 à 14h – Architectures d’hébergement dans l’arc alpin (1900-1939) : histoire climatique et enseignements de la villégiature et de la cure d’altitude
CONCOURS PHOTO
Nouvelles vies / Nouvelles vues !
La Maison de l’architecture de l’Isère organise un concours photo à destination des étudiants de l‘ENSA Grenoble et de l’ÉSAD Grenoble-Valence.
ADMISSIONS
Entretiens d’admission
Les entretiens d’admission se dérouleront le samedi 10 mai 2025. Retrouvez toutes les informations pratiques ici.
EXPOSITION
De la terre à l’architecture
Du 5 au 15 mai 2025, les étudiants du post-master DSA Architecture de terre présentent leurs travaux dans la Grande Galerie.
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Étienne Randier Fraile
Vendredi 21 mars à 9h30, en amphi Simounet, Étienne Randier Fraile soutiendra sa thèse préparée au sein de l’équipe Cultures Constructives / Unité de Recherche AE&CC et ayant pour titre « Les marges : territoires d’exploration du projet. L’habitat en situation d’incertitude par
Montevideo ».
Composition du jury
- Elena Cogato Lanza, Professeure titulaire EPFL, ENAC, Laboratoire d’Urbanisme (rapporteure).
- Monique Poulot, Professeure émérite des Universités, Université Paris Nanterre (rapporteure).
- Éric Alonzo, Professeur des Universités, École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est, Université Gustave Eiffel (examinateur).
- Xavier Guillot, Professeur des Universités, ENSA Marseille (examinateur).
- Fabrizio Tucci, Professeur ordinaire, Université La Sapienza de Rome, Faculté d’architecture (examinateur).
- Lucía Fernández Gabard, Chargée de recherche, Institut d’études territoriales et urbaines, Faculté d’architecture, de design et d’urbanisme de Montevideo, directrice du Programme Organisation et Représentation de WIEGO (invitée).
- Aysegül Cankat, Professeure des Universités, ENSA de Grenoble (directrice de thèse).
Résumé de la thèse
Les marges apparaissent comme une notion répandue des disciplines de l’espace. Polysémique et maintes fois conceptualisée, utilisée autant pour caractériser un site géographique, un milieu, que pour des territoires oubliés, à l’écart de l’intérêt d’investigation des professionnels et des politiques. Elles sont néanmoins habitées et ce sont ces conditions qui nous intéressent en tant qu’architecte. Notre travail part d’une intuition formulée il y a plus de dix années au sein du territoire uruguayen, et particulièrement dans sa capitale, Montevideo, où certaines populations se sont installées au sein d’établissements qualifiés d’informels dans les sites de marges de cours d’eau et des côtes. Si les travaux portant sur la marginalité sociale et urbaine abondent, rares sont ceux qui traitent des interrelations entre les dimensions spatio-temporelles, géographiques et climatiques des marges. Or, ces dernières interrogent de manière privilégiée l’architecte, le projet et ses outils.
Dans un contexte d’incertitudes, où les effets du changement climatique augmentent les fragilités et les inégalités socio-spatiales, la thèse entend éclairer ce que peuvent signifier les marges comme territoires physiques porteurs de transformations, de fragilités et d’ingéniosités, apportant des connaissances nouvelles pour l’architecture et le projet. L’habitat informel marginalisé questionne la capacité de l’architecte à saisir les processus de matérialisation de conditions variables. Caractérisé par des dimensions changeantes et évolutives, l’habitat associerait les conditions physiques, environnementales et climatiques des sites dans lesquelles il se situe.
En ce sens, notre travail décortique la façon dont les marges passent de sites aux qualités physiques et environnementales, marqués par des aléas et de multiples changements, à des situations où se matérialisent la fragilité sociale et spatiale de l’habitat et des habitants. Les marges révèlent la nécessité de croisement de connaissances et de méthodes dans lesquels les outils de représentation sont en acte et conduisent à révéler la complexité des processus de fabrication des marges par un important travail dessiné, cartographié et schématisé. Une telle approche permet de révéler et de comprendre le rôle des processus et des évolutions de l’habitat pour continuer à vivre au sein de sites où les aléas climatiques sont permanents. En associant les différentes qualités de l’habiter, il devient possible d’avoir une connaissance et une compréhension approfondie de la complexité et des spécificités de ces territoires. Le dessin et le redessin permettent de fabriquer des outils de projet ayant capacité à proposer des hypothèses de transformation, mais également à être mobilisés pour penser et agir ailleurs. Nous testerons cette possibilité au sein d’un site en France, à Marseille, qui aura un statut d’expérimentation des outils fabriqués. In fine, les marges comme territoires d’exploration du projet suscitent l’élaboration de champs communs capables de jouer des rôles différenciés face aux défis du changement climatique, et avec plus d’acuité pour les modes d’habiter les plus fragiles.
La thèse s’organise en trois parties. La première propose de regarder les marges à travers les connaissances théoriques et historiques, mais aussi méthodologiques, qu’elles peuvent procurer pour l’architecture. Dans une deuxième partie, nous lirons les dimensions temporelles et spatiales de leur processus de matérialisation. Et dans une dernière partie, la thèse propose d’explorer le renouvellement d’outils de projet à partir des marges et des incertitudes.
Vendredi 21 mars 2025 à 9h30
À l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
Amphithéâtre Simounet
