Vidéos des conférences

Guy Desgrandchamps est architecte et enseignant à l’école de Paris-Belleville. Il explore les diverses influences historiques, culturelles et contextuelles qui façonnent la conception des espaces bâtis. À travers des exemples concrets, il démontre comment ces références enrichissent l’esthétique, la fonctionnalité et la durabilité des projets architecturaux.

Manuel Aires Mateus réalise des formes et des volumes audacieux dans son architecture en enlevant du matériau pour créer des vides. Cette approche lui permet de donner une nouvelle dimension à ses créations et de jouer avec les espaces et la lumière.

Construire est une condition naturelle, et tout comme la poésie confère de la valeur à quelque chose de banal comme l’écriture, l’architecture confère un sens à la construction. La valeur de l’architecture ne se traduit pas seulement dans la résolution d’un problème, mais aussi dans la valeur ajoutée apportée lors de ce processus de résolution.

Architecte reconnu, il est lauréat de nombreux prix internationaux prestigieux, tels que le prix Valmor, le prix Secil, le prix FAD, le prix Ecola, le prix ENOR, ainsi que des récompenses à la biennale Ibéro-américaine d’architecture et plusieurs sélections pour le prix Mies van der Rohe. En 2017, il remporte le prestigieux prix Pessoa.

À l’occasion de sa venue en France pour recevoir le titre de docteur Honoris Causa que lui a décerné l’UGA, Tim Ingold, Professeur émérite d’anthropologie à University of Aberdeen (Royaume-Uni), nous a fait l’honneur de venir donner une conférence à l’ENSAG jeudi 1er décembre 2022.

« Under the acronym STEM, covering the disciplines of science, technology, engineering and mathematics, education in these disciplines has been subordinated to the logic and interests of global capital. Can architecture come to the rescue, or does its incorporation into the STEM agenda (under the acronym STEAM) put it at risk of being sucked into the same vortex ? Here I discuss three possible answers to this question. »

Tim Ingold est considéré comme l’un des anthropologues les plus importants de sa génération. Figure marquante de l’anthropologie contemporaine il a développé une approche originale de l’environnement et joué un rôle pionnier dans l’articulation entre le social et l’écologique, ainsi que dans l’attention portée à la question du vivant. Son refus des dualismes l’a conduit élaborer une pensée complexe des devenirs, des processus et des ontogénèses. Egalement grand professeur, Tim Ingold témoigne d’un intérêt tout particulier pour l’enseignement, l’éducation et la pédagogie.

Stéphanie Dadour, maîtresse de conférences à l’ENSA Paris-Malaquais et membre des laboratoires de recherche ACS et MHA, présente l’ouvrage collectif qu’elle a dirigé « Des voix s’élèvent. Féminismes et architecture ».

Ce recueil d’une douzaine de textes représentatifs de l’engagement théorique et professionnel de plusieurs générations de féministes, émanant principalement de la scène anglo-américaine de l’architecture des trois dernières décennies du XXe siècle, ne peut qu’enrichir les débats d’aujourd’hui et armer les luttes qui viennent.

Franck Boutté, ingénieur urbaniste, grand prix de l’urbanisme 2022, évoque les futurs possibles et souhaitables pour l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement face aux bouleversements qui secouent nos sociétés.

Outre les crises sanitaires, sociales et économiques qui mettent à mal les anciens modèles de fabrique de nos villes et territoires, l’impact du réchauffement climatique interroge – enfin – en profondeur toute la chaîne des acteurs, des concepteurs aux promoteurs, en passant par les puissances publiques, et jusqu’aux habitants, au sens large.

Comment continuer à penser les villes et territoires ? Faut-il continuer à construire ? Où et à quelles conditions ? Comment concevoir en conciliant sobriété et habitabilité ? Comment travailler collectivement et en conscience, à adresser tous les enjeux d’atténuation et d’adaptation nécessaires à la prise en compte des impacts du réchauffement climatique sur nos modes d’habiter ?…

A travers des récits prospectifs et engageants, Franck Boutté propose un voyage vers des futurs possibles et souhaitables pour l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement.

Oscar Buson, architecte urbaniste (agence RAUM404, Suisse), traite dans cette conférence de la question de l’énergie dans l’aménagement des territoires.

Depuis la nuit des temps, la transformation de l’espace et l’aménagement de nos territoires est au cœur de l’activité humaine, ce qui appel à un déploiement important d’énergie. Aujourd’hui, la crise climatique a éveillé notre conscience et notre responsabilité sur le type d’énergie consommée et sa quantité, notamment dans le domaine de la construction.

L’activité de l’agence RAUM404 se concentre sur le lien indissociable entre l’énergie et l’aménagement des territoires jusqu’à l’architecture. Cette conférence sera l’occasion de découvrir ses derniers travaux pratiques et théoriques sur cette thématique. La présentation sera structurée en trois parties. La première traitera des relations entre énergie, matière et espace dans les études territoriales transfrontalières du Grand Genève et du Luxembourg. Dans un deuxième temps seront présentés des projets à l’échelle du quartier et des projets d’architecture qui traitent du lien physique de domaine bâti et gestion des ressources dans un monde fini. Finalement la question de la « matière ultime » sera abordée, c’est à dire les déchets ultimes qui composent la strate géologique humaine, qui caractérise l’anthropocène, objet de deux expositions organisées par l’agence à Zürich et Lausanne.

À l’occasion de sa venue en France pour recevoir le titre de docteur Honoris Causa que lui a décerné l’UGA, Tim Ingold, Professeur émérite d’anthropologie à University of Aberdeen (Royaume-Uni), nous a fait l’honneur de venir donner une conférence à l’ENSAG jeudi 1er décembre 2022.

« Under the acronym STEM, covering the disciplines of science, technology, engineering and mathematics, education in these disciplines has been subordinated to the logic and interests of global capital. Can architecture come to the rescue, or does its incorporation into the STEM agenda (under the acronym STEAM) put it at risk of being sucked into the same vortex ? Here I discuss three possible answers to this question. »

Tim Ingold est considéré comme l’un des anthropologues les plus importants de sa génération. Figure marquante de l’anthropologie contemporaine il a développé une approche originale de l’environnement et joué un rôle pionnier dans l’articulation entre le social et l’écologique, ainsi que dans l’attention portée à la question du vivant. Son refus des dualismes l’a conduit élaborer une pensée complexe des devenirs, des processus et des ontogénèses. Egalement grand professeur, Tim Ingold témoigne d’un intérêt tout particulier pour l’enseignement, l’éducation et la pédagogie.

À l’occasion de la parution de l’ouvrage « Réemploi, architecture et construction » dirigé par Pierre Belli-Riz et édité par Le Moniteur, cette conférence de Pierre Belli-Riz et Sébastien Fabiani, architectes, enseignants à l’ENSAG, propose une introduction au sujet, entre théorie et pratique.

Alexander Eisenschmidt is an architecte, urbaniste and associate professor of architecture at the university of Illinois at Chicago.

He will introduce the topic of his recent book, The Good Metropolis, focusing on the productive tension between the city and architectural form.
The talk will reevaluate the relationship between these two realms in which architecture’s inherent predisposition toward form is often matched only by the city’s ability to avoid it. Eisenschmidt will explore fascinations with the modern city expressed by the architectural avant-garde and beyond, revealing how the forces of urbanization often served as a stimulant for architecture’s spatial imagination.

Ana Tostoes est architecte, professeure à l’université de Lisbonne, instituto superior técnico, présidente de DoCoMoMo international.

Le Mouvement moderne a démontré sa légitimité en tant que concept alliant technologie, forme spatiale et engagement social en architecture.
Grâce à une foi optimiste dans la notion de progrès, les architectes modernes ont recherché et établi de nouveaux standards en termes de fonctionnalité et de flexibilité d’utilisation.
Le défi actuel – tant architectural que culturel et économique – consiste à trouver les moyens de préserver ce patrimoine récent, dans un contexte de mutation perpétuelle, afin de donner tout son sens à l’expression « intervenir dans l’existant ».

Peintre, architecte et professeur, Sérgio Ferro, brésilien condamné à l’exil par la dictature sévissant dans son pays, aura durant trente années, en France, poursuivi une oeuvre à la fois singulière et plurielle.

Sérgio Ferro a enseigné à l’École nationale supérieure d’architecture de 1972 à 2003. Fondateur et directeur du laboratoire Dessin/Chantier de 1982 à 1997, il a contribué largement à ancrer cette école dans la recherche en histoire de l’art et de l’architecture.

Sa leçon inaugurale clôturera l’année anniversaire des 40 ans de notre bâtiment conçu par Rolland Simounet en 1978.

Peintre, architecte et professeur, Sérgio Ferro, brésilien condamné à l’exil par la dictature sévissant dans son pays, aura durant trente années, en France, poursuivi une oeuvre à la fois singulière et plurielle.

Sérgio Ferro a enseigné à l’École nationale supérieure d’architecture de 1972 à 2003. Fondateur et directeur du laboratoire Dessin/Chantier de 1982 à 1997, il a contribué largement à ancrer cette école dans la recherche en histoire de l’art et de l’architecture.

Sa leçon inaugurale clôturera l’année anniversaire des 40 ans de notre bâtiment conçu par Rolland Simounet en 1978.