MOIS INTERNATIONAL
Du 22 octobre au 5 novembre, l’ENSAG-UGA vit à l’heure internationale !
L’ENSAG-UGA organise le Mois de l’international, un temps fort pour découvrir toutes les opportunités de mobilité et célébrer la diversité culturelle.
CONVERSATION PUBLIQUE
Memento Vivere
Un cycle de conversations samedi 8 novembre au Musée de Grenoble autour de la place des morts dans le monde des vivants
WORKSHOP
Tiny Architecture by Parametric Design au Domaine de Vizille
Dans le cadre d’un workshop international, les étudiants du parcours Architecture, Ambiances et Cultures Numériques ont conçu, fabriqué et installé leurs structures sur site.
PUBLICATION
Rapport d’Activité 2023-2024
Faits, actualités et chiffres marquants de l’année universitaire 2023-2024 : découvrez le Rapport d’Activité 2023-2024 de l’ENSAG-UGA.
Journées Nationales de l’Architecture
Venez découvrir l’exposition Jeunes Archis !
Le samedi 18 octobre 2025, à l’occasion des Journées Nationales de l’Architecture, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble invite le public à découvrir l’exposition « Jeunes Archis », actuellement présentée à La Plateforme.
CONFÉRENCES
3 conférences dans le cadre de l’exposition TerCel
Dans le cadre de l’exposition TerCel, des conférences gratuites et ouvertes à tous vous sont proposées à La Casemate.
INTERNATIONAL
Académie Internationale d’Architecture et d’Urbanisme (IAAU)
Mi-septembre, l’ENSAG-UGA était présente au Caire (Égypte) pour la cérémonie de lancement de « International Academy of Architecture and Urbanime » (IAAU).
ACTUALITÉS
Un jardin habité à l’IUGA : étudiants et étudiantes relèvent le défi du réemploi
Deux semaines, quarante étudiantes et étudiants issus des filières génie civil et architecture, un défi : bâtir un espace convivial et fonctionnel dans le jardin de l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine (IUGA) uniquement avec des matériaux de réemploi.
ÉVÉNEMENT
Studio Radio
Jeudi 18 septembre 2025 – une journée d’expérimentation pour découvrir le nouveau studio radio de l’ENSAG-UGA.
JEP
Journées européennes du patrimoine 2025
Du 20 au 21 septembre se dérouleront les « Journées européennes du patrimoine 2025 »
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Emmanuel Mille
Emmanuel Mille soutiendra sa thèse, préparée au sein de l’unité de recherche Architecture, Environnement et Cultures Constructives (AE&CC), et intitulée « Construire la ville en terre. Le pisé, matériau essentiel de l’extension urbaine de Lyon (XVe-XIXe siècles). », vendredi 30 juin à 14h, en amphi Simounet.
Composition du jury
- Rapportrice : Béatrice Mariolle, architecte et professeure HDR (TPCAU), ENSA de Lille
- Rapporteur : Vincent Negri, chercheur HDR, CNRS et Institut des Sciences Sociales du Politique
- Examinateur : Philippe Devillers, maître de conférences HDR (STA-CIMA), ENSA de Montpellier
- Examinateur : Thierry Paquot, philosophe de l’urbain et professeur HDR émérite, Institut d’urbanisme de Paris
- Examinatrice : Sophie Paviol, professeure HDR (HCA), ENSA de Grenoble
- Directeur de la thèse : Thierry Joffroy, chercheur HDR, directeur de l’équipe CRAterre, AE&CC, ENSA de Grenoble
- Personnalité invitée : Christophe Margueron, Architecte des Bâtiments de France, UDAP du Rhône et de la Métropole de Lyon
Résumé de la thèse
Cette thèse en architecture renouvelle les connaissances historiques sur l’emploi du pisé de terre crue à Lyon et en offre une lecture inédite. Elle met en lumière l’importance de ce matériau dans l’histoire urbaine de la ville, depuis le Moyen-Age jusqu’au début des années 1900.
Alors que l’on pensait que le pisé avait disparu du paysage urbain lyonnais, cette recherche livre un corpus inédit de 750 édifices contenant du pisé de terre situés sur le territoire de la Métropole lyonnaise, dont 365 sur la commune de Lyon, y compris en secteur UNESCO. Les outils utilisés pour l’analyse de ces bâtiments sont nombreux et complémentaires : analyse quantitative et qualitative, synthèse des données et lecture spatiale par SIG, reconstitution cartographique, analyse morphologique, redessin et photographie.
Le corpus constitué comprend des édifices situés dans les anciens faubourgs ainsi que dans de vastes quartiers urbanisés au XIXe siècle. Les observations croisées, favorisées par la diversité des outils d’analyse utilisés, permettent d’affirmer que le pisé de terre a joué un rôle essentiel lors des expansions urbaines successives de la ville, malgré les diverses réglementations qui ont été mises en place afin d’encadrer son utilisation. Contrairement à certaines idées reçues, il ne s’agit pas uniquement de bâti rural qui serait aujourd’hui englobé dans la ville ou de modestes édifices urbains qui auraient été construits avec une part d’autoconstruction. Le corpus présente en effet de nombreux bâtiments importants (châteaux, maisons bourgeoises, hôpitaux, etc.) ainsi que des immeubles collectifs de très grande hauteur (jusqu’à six niveaux) qui font de Lyon une des villes où les édifices en pisé sont les plus hauts au monde. Enfin, ce corpus illustre une maîtrise remarquable de cette technique de construction et traduit le rôle fondamental de ce matériau économique dans l’urbanisation de Lyon.
Cette thèse incite donc à porter un nouveau regard sur l’histoire constructive et urbaine de la ville et ses implications patrimoniales. Plus largement, dans le contexte actuel de crise écologique, elle porte une dimension prospective sur le potentiel des architectures de terre en milieu urbain, tant dans les pratiques de réhabilitation que dans les chantiers de mise en œuvre contemporaine.