RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Emmanuel Mille
Emmanuel Mille soutiendra sa thèse, préparée au sein de l’unité de recherche Architecture, Environnement et Cultures Constructives (AE&CC), et intitulée « Construire la ville en terre. Le pisé, matériau essentiel de l’extension urbaine de Lyon (XVe-XIXe siècles). », vendredi 30 juin à 14h, en amphi Simounet.
RÉCOMPENSE
Le projet « Bivouac à la Bastille » finaliste du Prix New European Bauhaus 2023
Bivouac à la Bastille, projet-phare de Grenoble Capitale Verte 2022 a besoin de votre soutien pour la finale du prix New European Bauhaus 2023. Votez pour lui !
RECHERCHE
Journée d’étude « L’image performative »
Le laboratoire MHA, organise une deuxième journée d’étude sur le thème de l’image performative pilotée par Anne Faure et David Wolle lundi 22 mai de 14h à 17h à l’ENSAG.
VIE ÉTUDIANTE
Une belle troisième place aux Archipiades pour les sportifs et sportives de l’ENSAG
Félicitations aux étudiantes et étudiants de l’ENSAG qui ont terminé à la troisième place au classement général de la 8e édition des Archipiades qui se sont tenues du 27 au 30 avril à Blois.
PREMIÈRE COMMANDE
Regards croisés France/Slovaquie à travers une exposition et un colloque
Comment se passe la première commande pour les jeunes architectes en ce 21e siècle ? Alena Kubova, membre associée du laboratoire de recherche MHA, soulève la question autour d’elle en Slovaquie et en France. Réponse sous la forme d’une exposition et d’un colloque à Dijon.
COLLOQUE INTERNATIONAL
Devenirs des métiers de la fabrique des territoires habités
Dans le cadre du projet « Architecture School of Commons » un second colloque international est organisé lundi 15 et mardi 16 mai 2023 à l’ENSAG.
FORMATION
TEET : une formation dédiée aux transitions énergétique et environnementale des territoires.
Découvrez TEET, mastère spécialisé accessible à BAC+5 auquel contribue l’ENSAG, lors de deux webinaires d’information le 10 mai et le 5 juin à 18h.
MISE EN SITUATION PRO
Les nombreuses facettes des compétences des architectes
Quatre étudiants de licence 3 participent à la création de l’exposition « Construire le sensible – Regard transversal Art et Architecture » au centre d’Art et de rencontres Curiox (73).
GENRE ET ÉGALITÉ
Une conférence et une table ronde pour échanger et débattre
À la suite du mois de l’égalité, T. Manola et R. Rossi invitent à échanger et débattre avec S. Dadour, M. Duperrex, S. Güth, S. Leroux jeudi 4 mai à partir de 12h00 dans le hall de l’école.
PATRIMOINE
Contribuez à la restauration de la tour Perret
La ville de Grenoble, engagée dans un ambitieux projet de restauration de la tour Perret avec la contribution scientifique de l’ENSAG et de l’unité de recherche AE&CC, lance une campagne de financement.
PORTRAIT
Coup de pouce pour Nicholas Morris
Le mardi 6 octobre 2020, Nicholas Morris, étudiant de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, a reçu l’une des 18 bourses Coup de pouce délivrées par la fondation Université Grenoble Alpes (UGA). C’est l’occasion de revenir sur le parcours et sur le projet atypique de cet étudiant américain qui bénéficie du statut étudiant d’Artiste de haut niveau (AHN).
Si Nicholas Morris a pu prétendre à la bourse « Coup de pouce » que la fondation UGA lui a remis mardi 6 octobre, c’est qu’il possède le statut étudiant d’Artiste de haut niveau. Sa vision artistique est si fortement liée au territoire et aux réalités sociales concomitantes que l’architecture a toujours marqué sa pratique. C’est pourquoi, après avoir suivi des études au California College of Arts (San Francisco), de 2010 à 2013, il a souhaité compléter son bagage par des études d’architecture. « J’ai choisi l’ENSAG car l’apprentissage de l’architecture y est très lié à la pratique. », explique celui qui ne conçoit pas l’acquisition de connaissances sans celle de savoir-faire. De fait, l’épreuve du réel est au cœur de sa pratique.
Une « pratique sociale » de l’art
« Ma formation aux beaux-arts en Californie était empreinte de questions sociales. J’ai appris la sculpture comme tout le monde : tailler le bois, travailler le plâtre, le bronze, la pierre… J’ai donc appris à travailler avec mes mains. Mais tous nos projets étaient plutôt régis par un concept. Nous avions souvent une problématique préalable à laquelle nous devions répondre par des installations, des engagements… », se souvient Nicholas. Cette manière de lier l’art à la société marquera durablement la pratique artistique de l’étudiant. Par ailleurs, en Californie, de nombreux artistes se livrent à ces « pratiques sociales ». « C’est-à-dire qu’ils s’engagent pleinement dans les politiques menées sur leur territoire. Ils apportent leur regard artistique sur les questions du quotidien. », précise Nicholas. De cette vision et de la fréquentation théorique de nombreux penseurs, le jeune artiste retient qu’il est possible de « sculpter une culture ».
Crédit : Nicholas Morris
De Londres à Grenoble
Une fois ses études au California College of Arts achevées, Nicholas a envie de travailler. Ce qu’il fait à Londres, où il a suivi celle qui deviendra sa femme. Là-bas, il exerce divers métiers auprès de designers ou de médecins. Dans les deux cas, le sculpteur touche à tout met en œuvre les projets des autres, qu’il s’agisse de meubles ou de prothèses. « Après quatre ans à travailler ainsi, j’ai eu conscience de certaines limites dans mes savoir-faire et j’ai eu envie de reprendre mes études pour réaliser mes propres projets. » C’est grâce à cette résolution et à la clarté de ses desseins que Nicholas obtient, sur dossier, le statut étudiant d’Artiste de haut niveau. Un an plus tard, il présente même son projet à la fondation UGA pour recevoir la bourse Coup de pouce. Le but ? Financer l’exposition qui sera le résultat de la recherche artistique menée en parallèle de son projet de fin d’étude à l’ENSAG.
« Le projet est constitué de trois parties : les productions sculpturales qui interprètent et expérimentent les matériaux de construction et les manifestations des Cultures Constructives ; la production d’œuvres photographiques et géographiques qui traitent à la fois la matérialité de constructions hégémoniques contemporaines et notre manière de regarder le territoire ; une expression graphique et écrite qui valorise la pensée de Sergio Ferro*, dans une édition artisanale. Tous ces travaux seront exposés au printemps 2021. », expliquait l’étudiant lors de sa candidature, qui a su retenir l’attention du jury de la fondation UGA. C’est à l’École Supérieure d’Art et Design de Grenoble que seront exposés les travaux de Nicholas Morris, manière de souligner une fois de plus le caractère transdisciplinaire de sa réflexion.
* Sérgio Ferro a enseigné à l’ENSAG de 1972 à 2003. Fondateur et directeur du laboratoire Dessin/Chantier de 1982 à 1997, il a contribué largement à ancrer cette école dans la recherche en histoire de l’art et de l’architecture.

Crédit : Simin Eivazi
Les bourses Coup de pouce
A l’automne 2020, la fondation UGA a remis sa bourse « Coup de pouce » pour la troisième fois. « Ces deux dernières années, cette bourse était réservée aux étudiants de l’UGA en tant que tel et maintenant, depuis la création de l’établissement public expérimental UGA l’ENSAG et Sciences-po Grenoble, le dispositif de bourse a été étendu à l’ensemble des composantes. », se réjouit Jean Marie De Conto, professeur des universités et chargé de mission Étudiants artistes de haut niveau (EAHN). Dix-huit bourses d’un montant de 4000 euros chacune ont été attribuées cette année à des étudiants en situation de handicap, des sportifs de haut niveau et des artistes de haut niveau. Le but, pour les étudiants artistes ? Financer leurs projets artistiques.

Nicholas Morris reçoit la bourse Coup de pouce.