CONFÉRENCE
Atelier Archiplein
Mercredi 19 février 2025 à 18h – conférence du cycle HMONP avec Marlene Leroux et Francis Jacquier de l’Atelier Archiplein.
FORMATION
PRÉAC 2025
La prochaine formation nationale du PRÉAC Architecture, arts de l’espace et société(s) «Faire avec : de l’aménagement au ménagement du territoire» se tiendra les 3 et 4 avril 2025 à Rive-de-Gier (42) et Givors (69).
EXPOSITION
Biennale EXPERIMENTA
Dans le cadre de la Biennale Experimenta et du projet de recherche ANR SENSIBILIA, les chercheurs des laboratoires AAU-CRESSON & PACTE vous invitent à plusieurs temps forts.
ACTUALITÉ
Nouvelle stratégie nationale pour l’architecture (2025-2029)
Mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale pour l’architecture (2025-2029).
FORMATION
Transmettre l’architecture ® 2025
La prochaine session de la formation Transmettre l’architecture ® aura lieu à Bordeaux, sur 4 jours, les 10 et 11 avril et 15 et 16 mai 2025.
CONFÉRENCE
Simulation et virtualité
Philippe Liveneau revient sur près de 25 ans de construction d’une pédagogie expérientielle au travers des réalisations menées avec ses étudiants.
PROJECTION
Toucher Terre
Toucher terre présente le renouveau en cours de la construction en terre crue, un matériau aussi ancien que l’architecture elle-même.
CONFÉRENCE
Fanny Lopez
Cette conférence propose d’interroger les imaginaires spatiaux du génie électrique et de souligner le caractère idéologique et politique de la distribution électrique.
BOURSE
Union Franco-Britanique des Architectes
Cette année l’UFBA propose un stage pour effectuer des dessins à main levée à Portsmouth.
EXPOSITION
Scénographie pour la collection Glénat
Les étudiants du master AACN ont joué un rôle clé dans la conception et la réalisation de la scénographie de la nouvelle exposition au couvent Sainte-Cécile.
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Arthur Grizard
Soutenance de thèse de Monsieur Arthur Grizard le lundi 16 juin 2025 à 13h, amphithéâtre Simounet (ENSAG-UGA).
Titre de la thèse
Architectures d’hébergement dans l’arc alpin (1900-1939) : histoire climatique et enseignements de la villégiature et de la cure d’altitude
Unité de recherche
Architecture, Environnement et Cultures Constructives (AE&CC)
École doctorale
SHPT – Sciences de l’homme, du Politique et du Territoire
Direction de thèse
- Directrice de thèse : Madame Sophie PAVIOL, Professeure, École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
- Co-encadrant de thèse : Monsieur Philippe GRANDVOINNET, Docteur en sciences, École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
Composition du jury
- Rapporteur : M. Stéphane FRIOUX, Professeur des universités, Université Lumière Lyon 2
- Rapporteur : M. Valter BALDUCCI, Professeur, École Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie
- Examinatrice : Mme Ana Bela DE ARAUJO, Maîtresse de conférences, École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille
- Examinatrice : Mme Anne DALMASSO, Professeure des universités, Université Grenoble Alpes
- Examinateur : M. Filippo DE PIERI, Full Professor, Politecnico di Torino
Résumé de la thèse
Cette thèse explore les relations entre l’architecture alpine d’hébergement du premier XXe siècle, le local, le site et le climat. Elle interroge les spécificités et qualités d’édifices qualifiés de « modernes » en émettant l’hypothèse selon laquelle la pensée de leurs concepteurs n’a pas été déconnectée de la compréhension des territoires où ils s’implantent. À partir de l’analyse d’architectures de cure et de villégiature en altitude, dans une perspective transnationale et attentive au contextes culturels de production, cette recherche tente de documenter les façons dont certains architectes de cette période ont intégré le thème et les données du climat dans leur processus de projet. Réciproquement, elle vise à montrer que certains édifices construits ou projetés ont pu contribuer au renouvellement du rapport des sociétés européennes à l’environnement alpin. Ce faisant, elle ambitionne d’extraire des connaissances pouvant être pertinentes aujourd’hui pour le projet d’architecture — bien que pensés à l’origine pour répondre à des enjeux d’hygiène et de salubrité — et d’examiner l’intérêt d’une approche climatique de l’histoire de l’architecture.
La première partie cherche à relier les mutations des territoires et les composantes imaginaires et symboliques attribuées aux climats des Alpes, en s’appuyant à la fois sur la littérature scientifique et sur des sources peu étudiées. Par la mise en rapport de l’histoire sociale des représentations des climats des Alpes et de l’émergence de programmes d’hébergement pour le soin, les loisirs et l’enfance, elle questionne l’influence des nouvelles pratiques touristiques et thérapeutiques sur la commande aux architectes dans les stations de montagne.
La deuxième partie s’intéresse plus spécifiquement à la production de l’architecture, aux expérimentations architecturales et aux renouvellements des formes et des dispositifs spatiaux. Tout en questionnant les modalités desquelles elles découlent, elle développe une étude qualitative d’un corpus d’édifices sélectionnés croisant la méthode du dessin à l’analyse des sources écrites et construites. Par un changement itératif d’échelle (du détail au site et au paysage) et un regard focalisé alternativement sur l’enveloppe de l’édifice et sur sa relation à la topographie et au climat, elle explore les liens entre architecture, corps, air et soleil.
La troisième partie tente à l’inverse, en revenant sur les hypothèses initiales, les sources et les études de cas, de produire une synthèse en suivant plusieurs pistes. Ainsi, les évolutions typologiques, les dispositifs spatiaux, le confort climatique, les liens entre historiographie et vision prospective du territoire et l’idée d’histoire climatique de l’architecture sont mobilisés comme autant d’enseignements potentiels — c’est-à-dire de connaissances pour la conception de nouvelles architectures ou l’intervention sur l’existant.
