CONFÉRENCES
Regards croisés (HMONP) sur YouTube
Retrouvez en vidéo les conférences de ce cycle élaboré pour les étudiants engagés dans la formation HMONP.
PROJECTION
« Je ne suis pas chinetoque »
Projection du documentaire puis temps d’échange le mercredi 26 mars à 12h30 (amphi Maglione bas).
CONFÉRENCE
Programme MetroFabLab
Le programme METRO-FAB-Lab de la Graduate School UGA propose deux conférences les 10 et 31 mars.
CONFÉRENCE
Atelier Archiplein
Mercredi 19 février 2025 à 18h – conférence du cycle HMONP avec Marlene Leroux et Francis Jacquier de l’Atelier Archiplein.
FORMATION
PRÉAC 2025
La prochaine formation nationale du PRÉAC Architecture, arts de l’espace et société(s) «Faire avec : de l’aménagement au ménagement du territoire» se tiendra les 3 et 4 avril 2025 à Rive-de-Gier (42) et Givors (69).
EXPOSITION
Biennale EXPERIMENTA
Dans le cadre de la Biennale Experimenta et du projet de recherche ANR SENSIBILIA, les chercheurs des laboratoires AAU-CRESSON & PACTE vous invitent à plusieurs temps forts.
ACTUALITÉ
Nouvelle stratégie nationale pour l’architecture (2025-2029)
Mise en œuvre de la nouvelle stratégie nationale pour l’architecture (2025-2029).
FORMATION
Transmettre l’architecture ® 2025
La prochaine session de la formation Transmettre l’architecture ® aura lieu à Bordeaux, sur 4 jours, les 10 et 11 avril et 15 et 16 mai 2025.
CONFÉRENCE
Simulation et virtualité
Philippe Liveneau revient sur près de 25 ans de construction d’une pédagogie expérientielle au travers des réalisations menées avec ses étudiants.
PROJECTION
Toucher Terre
Toucher terre présente le renouveau en cours de la construction en terre crue, un matériau aussi ancien que l’architecture elle-même.
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Étienne Randier Fraile
Vendredi 21 mars à 9h30, en amphi Simounet, Étienne Randier Fraile soutiendra sa thèse préparée au sein de l’équipe Cultures Constructives / Unité de Recherche AE&CC et ayant pour titre « Les marges : territoires d’exploration du projet. L’habitat en situation d’incertitude par
Montevideo ».
Composition du jury
- Elena Cogato Lanza, Professeure titulaire EPFL, ENAC, Laboratoire d’Urbanisme (rapporteure).
- Monique Poulot, Professeure émérite des Universités, Université Paris Nanterre (rapporteure).
- Éric Alonzo, Professeur des Universités, École d’architecture de la ville & des territoires Paris-Est, Université Gustave Eiffel (examinateur).
- Xavier Guillot, Professeur des Universités, ENSA Marseille (examinateur).
- Fabrizio Tucci, Professeur ordinaire, Université La Sapienza de Rome, Faculté d’architecture (examinateur).
- Lucía Fernández Gabard, Chargée de recherche, Institut d’études territoriales et urbaines, Faculté d’architecture, de design et d’urbanisme de Montevideo, directrice du Programme Organisation et Représentation de WIEGO (invitée).
- Aysegül Cankat, Professeure des Universités, ENSA de Grenoble (directrice de thèse).
Résumé de la thèse
Les marges apparaissent comme une notion répandue des disciplines de l’espace. Polysémique et maintes fois conceptualisée, utilisée autant pour caractériser un site géographique, un milieu, que pour des territoires oubliés, à l’écart de l’intérêt d’investigation des professionnels et des politiques. Elles sont néanmoins habitées et ce sont ces conditions qui nous intéressent en tant qu’architecte. Notre travail part d’une intuition formulée il y a plus de dix années au sein du territoire uruguayen, et particulièrement dans sa capitale, Montevideo, où certaines populations se sont installées au sein d’établissements qualifiés d’informels dans les sites de marges de cours d’eau et des côtes. Si les travaux portant sur la marginalité sociale et urbaine abondent, rares sont ceux qui traitent des interrelations entre les dimensions spatio-temporelles, géographiques et climatiques des marges. Or, ces dernières interrogent de manière privilégiée l’architecte, le projet et ses outils.
Dans un contexte d’incertitudes, où les effets du changement climatique augmentent les fragilités et les inégalités socio-spatiales, la thèse entend éclairer ce que peuvent signifier les marges comme territoires physiques porteurs de transformations, de fragilités et d’ingéniosités, apportant des connaissances nouvelles pour l’architecture et le projet. L’habitat informel marginalisé questionne la capacité de l’architecte à saisir les processus de matérialisation de conditions variables. Caractérisé par des dimensions changeantes et évolutives, l’habitat associerait les conditions physiques, environnementales et climatiques des sites dans lesquelles il se situe.
En ce sens, notre travail décortique la façon dont les marges passent de sites aux qualités physiques et environnementales, marqués par des aléas et de multiples changements, à des situations où se matérialisent la fragilité sociale et spatiale de l’habitat et des habitants. Les marges révèlent la nécessité de croisement de connaissances et de méthodes dans lesquels les outils de représentation sont en acte et conduisent à révéler la complexité des processus de fabrication des marges par un important travail dessiné, cartographié et schématisé. Une telle approche permet de révéler et de comprendre le rôle des processus et des évolutions de l’habitat pour continuer à vivre au sein de sites où les aléas climatiques sont permanents. En associant les différentes qualités de l’habiter, il devient possible d’avoir une connaissance et une compréhension approfondie de la complexité et des spécificités de ces territoires. Le dessin et le redessin permettent de fabriquer des outils de projet ayant capacité à proposer des hypothèses de transformation, mais également à être mobilisés pour penser et agir ailleurs. Nous testerons cette possibilité au sein d’un site en France, à Marseille, qui aura un statut d’expérimentation des outils fabriqués. In fine, les marges comme territoires d’exploration du projet suscitent l’élaboration de champs communs capables de jouer des rôles différenciés face aux défis du changement climatique, et avec plus d’acuité pour les modes d’habiter les plus fragiles.
La thèse s’organise en trois parties. La première propose de regarder les marges à travers les connaissances théoriques et historiques, mais aussi méthodologiques, qu’elles peuvent procurer pour l’architecture. Dans une deuxième partie, nous lirons les dimensions temporelles et spatiales de leur processus de matérialisation. Et dans une dernière partie, la thèse propose d’explorer le renouvellement d’outils de projet à partir des marges et des incertitudes.
Vendredi 21 mars 2025 à 9h30
À l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
Amphithéâtre Simounet
