EXPOSITION
Allevard-les-Bains et le Collet d’Allevard
Les étudiants du M1 du master Montagnes, Architecture et Paysage exposent leur travaux du premier semestre dans la Grande Galerie du 7 au 26 avril.
CINE-DEBAT
La théorie du boxeur
Lundi 7 avril à 16h – en présence du réalisateur Nathanaël Coste et de Galcérand Serralongue, producteur de la Drôme ayant participé à l’enquête.
AGENDA
Ciné Picnic
Le centre de documentation et David Wolle, maître de conférences à l’ENSAG-UGA, vous proposent 3 séances de cinéma pendant la pause déjeuner
VIE ÉTUDIANTE
Des menus à prix Crous à la cafét
Des repas à tarif social pour tous les étudiants proposés à la cafétéria.
ÉCOLE
L’ENSAG-UGA dans le classement mondial des universités QS
L’ENSAG-UGA figure maintenant dans les classements internationaux en matière de formation et de recherche en architecture.
COMMUNICATION
Nouvelle identité graphique
L’identité visuelle de l’ENSAG-UGA évolue !
CONFÉRENCES
Regards croisés (HMONP) sur YouTube
Retrouvez en vidéo les conférences de ce cycle élaboré pour les étudiants engagés dans la formation HMONP.
PROJECTION
« Je ne suis pas chinetoque »
Projection du documentaire puis temps d’échange le mercredi 26 mars à 12h30 (amphi Maglione bas).
CONFÉRENCE
Programme MetroFabLab
Le programme METRO-FAB-Lab de la Graduate School UGA propose deux conférences les 10 et 31 mars.
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Étienne Randier Fraile
Vendredi 21 mars à 9h30 – Les marges : territoires d’exploration du projet. L’habitat en situation d’incertitude par Montevideo.
RECHERCHE
Soutenance de thèse de Vanessa Stassi
Mercredi 5 janvier à 14h, à la Maison de la recherche Sorbonne Nouvelle, salle Claude Simon, Vanessa Stassi soutiendra sa thèse préparée au sein de l’UMR Ambiances, Architectures, Urbanités, équipe Cresson, et ayant pour titre « Chronique d’une métamorphose urbaine (le cas de la Petite Ceinture de Paris) – Mise en partition des micro-résonances pour une écologie de l’hypersensible ».
Composition du jury
- Alain GUEZ, Professeur en Villes et Territoires à l’ENSA de Nancy, rapporteur
- Pascal NICOLAS-Le STRAT, Professeur en sciences de l’éducation à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, rapporteur
- Laurent DEVISME, Professeur à l’ENSA de Nantes, président
- Chris YOUNÈS, Professeure émérite à l’ENSA de Paris La Villette, membre
- Federica GATTA, Maîtresse de conférences à l’Université Grenoble Alpes, membre
- Jean-Paul THIBAUD, Directeur de recherche au CNRS, directeur de thèse
- Stéphane BONZANI, Professeur à l’ENSA de Clermont-Ferrand, co-encadrant de thèse
Résumé de la thèse
Cette thèse a pour point de départ le constat de l’émergence de démarches d’aménagement qui revendiquent des approches et méthodes plus immersives, collectives, processuelles convoquant la matière « sensible » dans le champ de l’architecture et de l’urbanisme. Ces formes de processus expérimentaux sont de plus en plus soutenues par les institutions pour répondre à des besoins urbains non satisfaits et enjeux complexes (politiques, sociales, écologiques) émanant des évolutions continuelles de nos sociétés actuelles.
Depuis les années 1990, artistes, architectes, urbanistes, paysagistes, etc. prônent un « droit à l’expérimentation » qui questionne en profondeur les degrés d’implication et rôle des différents acteurs dans la production et la métamorphose de nos milieux de vie. Ceci engendre de nouvelles coexistences disciplinaires et professionnelles. Ces manières de faire « ensemble » et faire « avec le déjà là » reconnaissent l’expertise des usagers-habitants comme prépondérante. On parle d’attitude qui interroge en profondeur les normes, savoirs, connaissances, représentations et actions collectives.
Dans ce sens, de nouveaux dispositifs méthodologiques souvent empruntés aux sciences sociales émergent au sein de la recherche urbaine. Ainsi, cette thèse nous situe dans une forme de recherche « embarquée » entraînée au sein d’un processus à l’œuvre concernant la transformation et l’ouverture au public du territoire de la Petite Ceinture de Paris (processus d’un grand chantier ouvert collectif de 2015-2020). Ancienne ligne de chemin de fer ferroviaire entourant Paris, la Petite Ceinture est depuis son silence progressif un territoire de toutes les convoitises, expérimentations, débats et initiatives inusuels. Des méthodes d’observations participantes et d’implication « hybride » ont permis de révéler l’existence de « micro-résonances » opératoires (caractéristiques, typologies, potentialités). Des infra-relations affectives, corporelles, et sociales que les individus entretiennent avec les milieux ambiants. Ces « micro-résonances » surgissent grâce à un travail d’écoute fine in situ et de restitution polyphonique. Ceci ouvre de nouvelles perspectives sur les manières de concevoir par la matière sensible en produisant une puissante énergie affective qui suscite des valeurs partagées. Ces micro-relations montrent par leur mise en partition des leviers capables d’œuvrer en commun en faveur d’une écologie de « l’hypersensible ».
Mots clés
Micro-résonances, hypersensible, partition, appropriation, friches ferroviaires, Petite Ceinture, expérimentation collective.