EXPOSITION
Construire le long de l’Isère
Découvrez l’exposition des projets des 6 studios de S5, une exploration architecturale des berges de l’Isère à Grenoble.
CONFÉRENCE
MAKING – vers une architecture régénérative
L’ENSAG-UGA accueille Louis-Antoine Grégo, architecte basé à Avignon, pour une conférence exceptionnelle sur l’architecture régénérative le mercredi 14 janvier 2026.
CONFÉRENCE
Visite guidée de La Cabina de la Curiosidad
L’ENSAG-UGA accueille Marie Combette et Daniel Moreno Flores, fondateurs de La Cabina de la Curiosidad, collectif équatorien primé pour son approche innovante de l’architecture durable, le mardi 20 janvier 2026.
JPO
Journées Portes Ouvertes 2026
L’ENSAG-UGA vous invite à sa journée portes ouvertes le mercredi 21 janvier 2026.
EXPOSITION
De l’image à la fabrication
Jusqu’au 15 décembre, la Grande Galerie accueille une exposition qui restitue un exercice pédagogique menée avec les étudiants du Master 1 Architecture, Environnement & Cultures Constructives.
EXPOSITION
Grenoble à travers le regard des étudiants de L1
La Petite Galerie et le mur d’exposition de l’école accueillent jusqu’au 12 décembre une exposition photo : le travail des étudiants de L1 (S1AN), réalisé dans le cadre de leur cours d’anglais.
HMONP
Soutenances à l’habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre janvier 2026
La suite des soutenances pour la formation HMONP (Habilitation à la Maîtrise d’Œuvre en Nom Propre) se dérouleront du mercredi 14 au jeudi 15 janvier 2026 et sont ouvertes au public.
CONCOURS
Casa Legado, lauréate du concours international de logement pour les établissements Shuar, Equateur
L’équipe du projet Casa Legado, issue majoritairement du Master Aedification, Grands Territoires, Villes de l’ENSAG-UGA, est lauréate du concours international de logement pour les établissements Shuar de la province de Morona Santiago (Equateur). Bravo à eux !
WORKSHOP
Expérimentation de la pierre massive
Le 25 novembre dernier, les étudiants de Licence 3 du studio de projet « Construire en pierre massive » ont participé à une journée de workshop dédiée à l’expérimentation de ce matériau.
CONFÉRENCE HMONP
FAB Architectes
Conférence le mercredi 10 décembre à 18h30 à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble avec Salvador Figueras.
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Emmanuel Mille
Emmanuel Mille soutiendra sa thèse, préparée au sein de l’unité de recherche Architecture, Environnement et Cultures Constructives (AE&CC), et intitulée « Construire la ville en terre. Le pisé, matériau essentiel de l’extension urbaine de Lyon (XVe-XIXe siècles). », vendredi 30 juin à 14h, en amphi Simounet.
Composition du jury
- Rapportrice : Béatrice Mariolle, architecte et professeure HDR (TPCAU), ENSA de Lille
- Rapporteur : Vincent Negri, chercheur HDR, CNRS et Institut des Sciences Sociales du Politique
- Examinateur : Philippe Devillers, maître de conférences HDR (STA-CIMA), ENSA de Montpellier
- Examinateur : Thierry Paquot, philosophe de l’urbain et professeur HDR émérite, Institut d’urbanisme de Paris
- Examinatrice : Sophie Paviol, professeure HDR (HCA), ENSA de Grenoble
- Directeur de la thèse : Thierry Joffroy, chercheur HDR, directeur de l’équipe CRAterre, AE&CC, ENSA de Grenoble
- Personnalité invitée : Christophe Margueron, Architecte des Bâtiments de France, UDAP du Rhône et de la Métropole de Lyon
Résumé de la thèse
Cette thèse en architecture renouvelle les connaissances historiques sur l’emploi du pisé de terre crue à Lyon et en offre une lecture inédite. Elle met en lumière l’importance de ce matériau dans l’histoire urbaine de la ville, depuis le Moyen-Age jusqu’au début des années 1900.
Alors que l’on pensait que le pisé avait disparu du paysage urbain lyonnais, cette recherche livre un corpus inédit de 750 édifices contenant du pisé de terre situés sur le territoire de la Métropole lyonnaise, dont 365 sur la commune de Lyon, y compris en secteur UNESCO. Les outils utilisés pour l’analyse de ces bâtiments sont nombreux et complémentaires : analyse quantitative et qualitative, synthèse des données et lecture spatiale par SIG, reconstitution cartographique, analyse morphologique, redessin et photographie.
Le corpus constitué comprend des édifices situés dans les anciens faubourgs ainsi que dans de vastes quartiers urbanisés au XIXe siècle. Les observations croisées, favorisées par la diversité des outils d’analyse utilisés, permettent d’affirmer que le pisé de terre a joué un rôle essentiel lors des expansions urbaines successives de la ville, malgré les diverses réglementations qui ont été mises en place afin d’encadrer son utilisation. Contrairement à certaines idées reçues, il ne s’agit pas uniquement de bâti rural qui serait aujourd’hui englobé dans la ville ou de modestes édifices urbains qui auraient été construits avec une part d’autoconstruction. Le corpus présente en effet de nombreux bâtiments importants (châteaux, maisons bourgeoises, hôpitaux, etc.) ainsi que des immeubles collectifs de très grande hauteur (jusqu’à six niveaux) qui font de Lyon une des villes où les édifices en pisé sont les plus hauts au monde. Enfin, ce corpus illustre une maîtrise remarquable de cette technique de construction et traduit le rôle fondamental de ce matériau économique dans l’urbanisation de Lyon.
Cette thèse incite donc à porter un nouveau regard sur l’histoire constructive et urbaine de la ville et ses implications patrimoniales. Plus largement, dans le contexte actuel de crise écologique, elle porte une dimension prospective sur le potentiel des architectures de terre en milieu urbain, tant dans les pratiques de réhabilitation que dans les chantiers de mise en œuvre contemporaine.