INTERNATIONAL
Bourses de master
Ces bourses sont destinées aux étudiantes et étudiants souhaitant poursuivre des études de master en Allemagne lors de l’année universitaire 2025-26.
RENTRÉE 2024
Informations aux L1
Voici quelques informations essentielles pour bien préparer votre rentrée en première année à l’ENSAG.
APPEL A PROJET
Identité graphique de l’ENSAG
L’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble (ENSAG) a le plaisir de vous informer du lancement d’un appel à projet pour la conception de sa nouvelle identité graphique.
PARTENARIAT
Festival Bellastock
En tant que partenaire du festival Bellastcok, l’ENSAG co-finance 15 places pour ses étudiants.
RECRUTEMENT
Gestionnaire Ressources Humaines
L’ENSAG-UGA recrute un ou une gestionnaire des ressources humaines.
RECRUTEMENT
Responsable du service informatique
L’ENSAG-UGA recrute un ou une responsable du service Informatique,
système d’informations
RECRUTEMENT
Maitre de conférence associé.e
Groupe de discipline : Sciences et Techniques de l’Architecture (STA-CIMA)
RECHERCHE
Terra education IV
Le colloque TerraEducation IV aura lieu du 2 au 4 juillet 2024 à Grenoble rassemblant les travaux de chercheurs issus de 36 pays sous l’égide de la chaire UNESCO Architecture de terre, cultures constructives et développement durable
INTERNATIONAL
Bourses GRI pour des stages de recherche au Canada
Vous serez inscrits en 2025 en M1 à l’ENSAG-UGA et vous êtes désireux de développer votre expertise en recherche au sein d’une université canadienne ?
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Anaïs Guéguen Perrin
Nous avons le plaisir de convier à la soutenance de thèse d’Anaïs Guéguen Perrin, doctorante de l’équipe CRAterre, qui se déroulera le 25 juin à 14h à l’ENSAG.
RECHERCHE
Soutenance de thèse d’Emmanuel Mille
Emmanuel Mille soutiendra sa thèse, préparée au sein de l’unité de recherche Architecture, Environnement et Cultures Constructives (AE&CC), et intitulée « Construire la ville en terre. Le pisé, matériau essentiel de l’extension urbaine de Lyon (XVe-XIXe siècles). », vendredi 30 juin à 14h, en amphi Simounet.
Composition du jury
- Rapportrice : Béatrice Mariolle, architecte et professeure HDR (TPCAU), ENSA de Lille
- Rapporteur : Vincent Negri, chercheur HDR, CNRS et Institut des Sciences Sociales du Politique
- Examinateur : Philippe Devillers, maître de conférences HDR (STA-CIMA), ENSA de Montpellier
- Examinateur : Thierry Paquot, philosophe de l’urbain et professeur HDR émérite, Institut d’urbanisme de Paris
- Examinatrice : Sophie Paviol, professeure HDR (HCA), ENSA de Grenoble
- Directeur de la thèse : Thierry Joffroy, chercheur HDR, directeur de l’équipe CRAterre, AE&CC, ENSA de Grenoble
- Personnalité invitée : Christophe Margueron, Architecte des Bâtiments de France, UDAP du Rhône et de la Métropole de Lyon
Résumé de la thèse
Cette thèse en architecture renouvelle les connaissances historiques sur l’emploi du pisé de terre crue à Lyon et en offre une lecture inédite. Elle met en lumière l’importance de ce matériau dans l’histoire urbaine de la ville, depuis le Moyen-Age jusqu’au début des années 1900.
Alors que l’on pensait que le pisé avait disparu du paysage urbain lyonnais, cette recherche livre un corpus inédit de 750 édifices contenant du pisé de terre situés sur le territoire de la Métropole lyonnaise, dont 365 sur la commune de Lyon, y compris en secteur UNESCO. Les outils utilisés pour l’analyse de ces bâtiments sont nombreux et complémentaires : analyse quantitative et qualitative, synthèse des données et lecture spatiale par SIG, reconstitution cartographique, analyse morphologique, redessin et photographie.
Le corpus constitué comprend des édifices situés dans les anciens faubourgs ainsi que dans de vastes quartiers urbanisés au XIXe siècle. Les observations croisées, favorisées par la diversité des outils d’analyse utilisés, permettent d’affirmer que le pisé de terre a joué un rôle essentiel lors des expansions urbaines successives de la ville, malgré les diverses réglementations qui ont été mises en place afin d’encadrer son utilisation. Contrairement à certaines idées reçues, il ne s’agit pas uniquement de bâti rural qui serait aujourd’hui englobé dans la ville ou de modestes édifices urbains qui auraient été construits avec une part d’autoconstruction. Le corpus présente en effet de nombreux bâtiments importants (châteaux, maisons bourgeoises, hôpitaux, etc.) ainsi que des immeubles collectifs de très grande hauteur (jusqu’à six niveaux) qui font de Lyon une des villes où les édifices en pisé sont les plus hauts au monde. Enfin, ce corpus illustre une maîtrise remarquable de cette technique de construction et traduit le rôle fondamental de ce matériau économique dans l’urbanisation de Lyon.
Cette thèse incite donc à porter un nouveau regard sur l’histoire constructive et urbaine de la ville et ses implications patrimoniales. Plus largement, dans le contexte actuel de crise écologique, elle porte une dimension prospective sur le potentiel des architectures de terre en milieu urbain, tant dans les pratiques de réhabilitation que dans les chantiers de mise en œuvre contemporaine.