ÉCOLE
Thomas Spiegelberger succède à Marie Wozniak à la direction de l’ENSAG
Après avis du conseil d’administration et du président de l’Université Grenoble Alpes, Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, a décidé de nommer Thomas Spiegelberger directeur de l’ENSAG.
LAURÉATS
Trois étudiants de master remportent le premier prix au concours Biome
Félicitations à Juliette Denis, Samuel Flibotte – étudiants en échange en provenance de l’Université Laval au Québec – et Mattéo Hugedé, qui ont remporté le premier prix du concours Biome 2022-2023 en première année de master.
VIGIPIRATE
Niveau urgence attentat. Soyons vigilants.
La Première Ministre a décidé d’élever la posture VIGIPIRATE au niveau « Urgence attentat » sur l’ensemble du territoire à compter du 14 octobre 2023, et jusqu’à nouvel ordre.
LAURÉATS
Deux anciens étudiants récompensés au Prix régional de la construction bois
Nicolas Braillon et Thomas Dupont, ancien diplômés de l’ENSAG, font partie des lauréats du Prix Régional de la Construction bois 2023 avec un projet de refuge autonome réalisé à La Chapelle-en-Vercors.
RECHERCHE
Un doctorant obtient une bourse de recherche favorisant la mobilité internationale
Yann Mazimann, doctorant au sein de l’unité de recherche AE&CC, équipe Cultures constructives, partira en mission de recherche de plusieurs semaines à Oxford (Angleterre) grace à l’appel à candidatures UGA / Maison française d’Oxford dans le cadre du projet GATES.
EXPOSITION
Archi-Folies – Paris 2024
Découvrez le travail de conception des pavillons des fédérations sportives pour les JO de Paris 2024 réalisé par les étudiantes et étudiants des 20 écoles d’architecture et de paysage de France.
RECHERCHE
Soutenance de thèse de Georges Abou Mrad
Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Monsieur Georges Abou Mrad, le mardi 01 octobre 2024, à 14h00, amphithéâtre Simounet.
École doctorale : Sciences de l’Homme, du Politique et du Territoire (SHPT),
Université Grenoble Alpes
Unité de recherche : UMR ENSAG 1563-CRESSON
Titre de la thèse : Lutte des ambiances dans les quartiers en transformation de Beyrouth
Direction
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Nicolas Tixier, Directeur de thèse, Professeur HDR, École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble
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Jean-Michel Roux, Co-directeur de thèse, Professeur HDR, Université Bordeaux Montaigne
Composition du jury
- Marlène Ghorayeb, Professeure HDR, École Spéciale d’Architecture de Paris, Rapportrice
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Elson Pereira, Professeur, Université fédérale de Santa Catarina au Brésil, rapporteur
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Mona Fawaz, Professeure, Université américaine de Beyrouth, examinatrice
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Aysegül Cankat, Professeure HDR, École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, examinatrice
Résumé de la thèse
Le Liban était considéré depuis des siècles comme un territoire refuge pour de nombreuses minorités communautaires et religieuses menacées de l’Orient. Ces diversités ont participé à générer une identité complexe et parfois contradictoire du pays et de son patrimoine socioculturel. Malgré sa forte participation à la richesse du pays, cette diversité se présentait parfois comme étant la cause majeure des problèmes ethniques et religieux sur le territoire libanais. Ces conflits ethniques ont été couronnés par la guerre civile, qui devint rapidement de nature religieuse et qui durera environ quinze années entre 1975 et 1990.
Le lendemain de la guerre civile et avec le commencement de la reconstruction du centre de Beyrouth, les vrais dégâts de la guerre se révélèrent. Des quartiers ethniquement stratifiés prirent place sur les vestiges de la ceinture de misères contournant anciennement la capitale. Une nouvelle ère des “quartiers irréguliers de Beyrouth” vit le jour. Des vrais espaces “ghettos”, enclavés et fortifiés par des idéologies religieuses radicales furent établis. Les quartiers se transformèrent rapidement, fabriquant leurs propres ambiances distinctes les unes les autres. Une distinction, non seulement des zones chrétiennes (Chari’iyeh) de celles musulmanes (Gharbiyeh), mais aussi entre les zones confessionnelles chiites, sunnites, maronites, orthodoxes.
Les décisions urbaines de l’époque renforçaient l’isolement et le détachement physique de ces quartiers du centre-ville de Beyrouth par l’aménagement de grands projets d’infrastructures, empêchant tout contact entre la capitale et ces quartiers irréguliers.
Le but principal de ce projet de thèse est de questionner les ambiances en termes d’opérateur principal et fondamental de changement volontaire qui soit urbain, social et sensible de deux de ces quartiers irréguliers, celui de “Ouzaï” et celui de “Karm El Zeitoun”.
De nos jours de nombreuses tentatives privées de requalifications de ces territoires ont vu le jour. Ces tentatives sont dues surtout aux spéculations foncières et à la saturation des territoires constructibles au centre-ville. Ces transformations bouleversent les ambiances dans ces quartiers notamment dans les façons nouvelles de coexister entre elles, dans les vécus autant que dans les pratiques. On assiste depuis quelques années à une dynamique de transformation urbaine de ces quartiers qui touchent fortement la production des espaces habités et des modes de vie par la proximité et l’introduction d’autres modes de fabriques hétérogènes à ces quartiers. Quelles adaptations ou d’appropriations de ces nouvelles ambiances “indigènes” peut-on envisager pour espérer un “être” sensible à son environnement qui joue de cette “hétéroclicité” ? Cette hétéroclicité fut la cause principale de ce que l’on pourrait appeler une lutte des ambiances dans ces quartiers longtemps considérés comme homogènes. Est-ce qu’inversement, une approche par les ambiances peut aujourd’hui devenir un opérateur inédit de transformation urbaine de ces quartiers ? La thèse s’attachera par un travail situé et d’enquêtes afin de mettre à jour les éléments constitutifs de cette hétéroclicité et d’éprouver comment une approche par les ambiances permettrait d’en imaginer des devenirs possibles.
Soutenance
- Date : Mardi 1 octobre à 14h
- Lieu : Amphi Simounet – ENSAG 60 avenue de Constantine – CS 12636 – 38036 Grenoble cedex 2